Les espaces naturels protégés en Espagne

L’Espagne est un État décentralisé, composé de l’État central et de 17 communautés autonomes (+ 2 villes autonomes), dont la constitution (articles 148 et 149) fixent le cadre législatif au niveau environnemental. Ainsi, en ce qui concerne la répartition des pouvoirs :

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1. L’État dispose de la faculté normative d’émettre la législation de base, qui représente le niveau minimum de protection applicable dans tout le pays et qui ne peut être rabaissé. En Espagne, il existe trois lois qui réglementent l’ensemble des espaces naturels :

• la Loi 42/2007 sur le Patrimoine naturel et la biodiversité

• la Loi 41/2010 sur la Protection de l'environnement marin

• la Loi 3/2014 sur les Parcs Nationaux​

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2. Les Communautés Autonomes disposent de :

• la faculté normative de développer ladite loi de base édictée de l’État dans leur territoire et d’établir des normes supplémentaires de protection, qui impliquent un niveau de protection plus élevé sur leur territoire

• la faculté exécutive de la gestion

 

L’État a le pouvoir de déclarer et gérer les espaces naturels protégés en Espagne dans le cadre des espaces marins.

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Les Communautés Autonomes, quant à elles, déclarent et assurent la gestion des espaces terrestres et maritimo-terrestres (ces derniers sous réserve de démontrer scientifiquement une continuité écologique entre les écosystèmes marin et terrestre).

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Tant l’État que les Communautés Autonomes sont libres de choisir le type de protection et les structures de gestion spécifiques.

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Lors de la déclaration des espaces naturels protégés, il est possible de déclarer des zones périphériques de protection, destinées à éviter les impacts écologiques et paysagers extérieurs, ainsi que des zones d’influence socio-économique, destinées à favoriser le développement socio-économique des communautés locales en compatibilité avec les objectifs de préservation des espaces naturels.